Pour digérer la pizza rien de tel qu'une petite promenade.(pv Ever Hamilton)

Inscrit le : 30/07/2009

Après avoir été à la pizzeria, ma cousine et moi avions décidé d'aller faire un petit tour au jardin botanique dans le Bronx. Nous avions donc pris ma voiture et au bout de quelques minutes, nous arrivâmes au jardin. J'aimais beaucoup cet endroit. J'y venais beaucoup quand j'étais petite, ma mère m'y emenais souvent avec ma soeur Chanel. Toutes les deux, on jouait à cache-cache et à se courir après. Cela faisait longtemps que je n'étais pas revenue ici. Le jardin était calme, il n'y avait pas beaucoup de monde. C'était l'idéal pour faire une petite promenade après avoir mangé et pour prendre un peu l'air. Les fleurs et les plantes ne ce jardin étaient toujours magnifiques. L'endroit était toujours parfaitement bien entretenu. Avec Everleigh, nous reprîmes notre conversation là où nous l'avions laissé. On était de vraies pipelettes toutes les deux. Je décida de demander à ma cousine si elle comptait prendre des vacances en hiver. Certaines personnes en prenaient parfois pour aller au ski.

Tu compte prendre quelques jours de vacances cet hiver pour aller au ski?

J'aimais bien y aller de temps en temps certaines années pour faire un peu de sports d'hivers, parfois au contraire je prenais des vacances en hiver pour aller dans un pays où il faisait beau pour profiter du soleil. Mais cette année, j'allais sûrement rester à New York car j'avais pas mal de travail et que je ne voulais pas fermer le cabinet. Certes j'aurais bien pris 10 jours de repos mais Chace n'en prenait pas non plus alors on allait rester à New York.

Arrivées au jardin, le calme régnait. C'était plutôt agréable de ne rien entendre pour une fois, car à NY, il y a toujours du bruit. Ce jardin était un des lieux préférés de ma cousine étant petite, elle venait souvent avec sa mère et sa sœur. Pour ma part, c'était la troisième fois que je venais, et je l'appréciais beaucoup. J'étais contente de continuer cette après-midi avec ma cousine. Je ne la voyais pas assez souvent à mon gout, donc je profitai qu'elle n'avait rien de prévu pour la voir au maximum. Amber me demanda si je partais au ski pendant les vacances.

Oui, je pars deux jours avec Abby. C'est peu, mais bon c'est mieux que rien. Deux jours loin d'ici ça va me faire le plus grand bien. On a loué un chalet dans le Vermont. Puis, j'ai besoin de m'éloigner un peu du boulot, j'ai peur de ne faire que ça et d'oublier de vivre à coté. Tu connais ma peur de vivre une vie chiante et ennuyante. - Je lui souris - Enfin bon, mes peurs et moi, tu commences à bien connaitre.

On rigola. Il est vrai que j'avais une certaine appréhension quant à la vie que je mène et allait mener. On en a qu'une dont autant la vivre comme on l'entend.

Et toi, tu comptes prendre quelques jours de vacances?

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Ma cousine me raconta qu'elle comptait partir deux jour avec une de ses amies Abby, qu'elle allait partir dans un chalet dans le Vermont pour faire du ski. Elle me dit qu'elle avait besoin de s'aérer un peu l'esprit, qu'elle avait peur de s'ennuyer à force.

Oui, tu as bien raison de prendre un peu de repos, ça va te faire du bien. C'est vrai que deux jours c'est assez court mais c'est déjà ça. Et puis en deux jours tu as le temps de skier un peu.

Puis ma cousine me demanda si je pensais prendre également quelques jours de vacances.

Non, je vais rester à New York, j'ai pas mal de travail en ce moment et je doit donc rester là. Je prendrais des vacances que cet été je pense, je ne pense pas avoir le temps avant. C'est vrai que ça m'aurait fait du bien aussi mais bon, j'ai des choses à faire importante donc tant pis.

Le travail c'est le travail. J'avais de nombreux rendez-vous et également des procès. Je prenais souvent que mes vacances en été même si parfois il m'arrivait de prendre quelques jours en hivers, cet année je n'avait pas le temps.

Autrement, ça va avec ton assistante, elle est compétente, tout ce passe bien?

Je décida de me renseigner pour savoir si ma cousine était satisfaite de son personnel.

Amber m'expliqua les raisons qui l'empêcher de prendre quelques jours de congés. Elle était overbookée. En même temps on ne devient pas l'un des meilleurs cabinet de la ville sans un travail acharné. Et pour ce que est du travail acharné, Amber était la reine. Elle adore énormément son métier, mais il lui prend tous son temps libre. J'en étais désolée pour elle, qu'elle ne puisse pas prendre un peu de recule face à tous ca.

Je crois que je vais te forcer à prendre des vacances. Je vais te kidnapper. Tu ne peux pas avoir autant de boulot et ne pas te reposer, tu vas être épuisé à la fin.

Je lui souris. Elle me demanda ensuite, si mon assistante fessait du bon travail.

Joy? oui, elle est excellente. Elle est assez perfectionniste, ce qui est une qualité très apprécier dans ce milieu. Et elle a surtout la passion de la mode, donc je pense qu'elle est bien partie pour durer. Sinon, le reste de l'équipe est plutôt performante aussi. De toute façon, Brian veuille au grain, s'il y a le moindre dérapage, il rectifie de suite la situation. C'est ce que j'aime chez lui. C'est un directeur d'agence vraiment cool, dynamique, il ne se prend pas la tête, ce qui est plutôt agréable. Mais si on le prend pour un con, il ne te rate pas. Je suis aussi comme ca donc c'est surement pour ça qu'on s'entend bien. Donc l'ambiance au travail est plutôt agréable bien que stressante.

Et toi, avec Anna & October c'est pas trop la guerre?

Oui, car il faut savoir qu'Amber & October sont demi-sœur, mais n'ont pas la même mère. Donc Anna doit travailler avec la fille de son ex-mari. Fille qu'il lui a fait dans le dos alors qu'il était marié avec celle-ci.

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Je racontai à ma cousine qu'à cause du travail, je ne prendrais pas de vacances et elle me répondit qu'il fallait que je pense à me reposer qu'elle allait devoir me kidnapper pour que je prenne des vacances. Je souris. Elle n'était en effet pas la seule à penser cela et je pensais que c'était pour ça que ma mère avait insisté pour que j'engage Alexander Lightman.

Tu n'es pas la seule à penser que je ne me repose pas assez. October et Anne ont insisté pour que je prenne un autre avocat avec nous dans le cabinet. J'ai donc engagé Alexander Lightman pour venir travailler avec nous.
Je n'étais pas très ravie mais bon, je devais faire avec et puis comme ça, en effet j'aurais peut-être un peu moins de travail.

Mais bon, je trouve que ça va, je ne suis pas si fatiguée que ça. C'est vrai que je n'ai pas une minute à moi mais j'aime bien m'occuper et j'aime mon travail donc ça ne me gêne pas d'y passer beaucoup de temps. Et puis, tu vois bien, le dimanche j'en profite même pour voir de la famille.
Je souris de nouveau. C'est vrai que je travaillais beaucoup mais je n'oubliais pas de temps en temps de me reposer un peu.
Puis je parlai avec ma cousine de son assistante Joy. Elle me dit que celle-ci était vraiment bien et qu'elle était contente de travailler avec elle. J'étais contente pour ma cousine qu'elle est trouvée quelqu'un bien pour travailler avec elle. Elle me parla également de son patron, qu'il était sympathique, qu'elle l'aimait bien.

C'est bien si ton patron est sympa, c'est vrai que c'est toujours mieux de travailler dans une bonne ambiance.

Moi je n'avais pas de patron, donc je n'avais pas de souci à me faire de ce côté-là, je n'avais d'ordre de personne à recevoir. Mais c'est vrai que vu que je travaillais avec ma mère et ma demi-soeur née d'une relation adultère, ça aurait pu mettre une mauvaise ambiance. D'ailleurs, ma cousine Ever me demanda comment était l'ambiance au cabinet.

Et bien, écoute, oui ça se passe plutôt bien. Au début, je ne te cache pas que ça n'enchantait pas ma mère de travailler avec October du fait de la situation mais bon elle a su se montrer professionnelle et maintenant elles s'entendent plutôt bien. Après tout ma mère n'a pas à en vouloir à October mais plus à mon père. October n'y est pour rien mais c'est vrai que cela aurait pu être gênant mais heureusement tout ce passe bien, la preuve, je les soupçonne de s'être léguées contre moi pour me forcer à embaucher Alexander Lightman.
Ma mère et October étaient presque devenues complices et il n'y avait aucune rancoeur de l'une vis-à-vis de l'autre, ce qui était bien.

Amber me raconta que la relation entre October et sa mère était plutôt au beau fixe. J'étais heureuse qu'elles s'entendent bien car travailler avec une personne que l'on déteste, il n'y a rien de pire. Anna avait su mettre sa rancœur contre Éric pour accueillir comme il se doit October. C'était une femme assez juste, elle sait faire la part des choses. C'est surement grâce à son métier et à l'expérience qu'elle commence à avoir dans ce domaine. J'admirai ma tante. C'était une femme forte qui a su gérer une situation d'adultère de la meilleure des façons. Elle avait réussi à reprendre le dessus et à ne pas se laisser abattre pas cette histoire.

Amber me raconta aussi qu'elle pensait que sa mère et sa sœur s'étaient liguées contre elle pour embaucher un certain Alexander Lightman... Ce nom m'était inconnu, je demanda à Amber de m'en dire plus sur cet homme. Je la regardai, elle avait l'air assez gêner mais après tous, elle devait me dire le lien qu'elle entretenait avec lui. J'étais de nature curieuse et elle le savait.

Ah bon? Mais si elles t'ont fait sa c'est pour la bonne cause... Mais c'est qui Alexander? Tu ne m'en as jamais parlé... ou alors il ne m'a pas marqué.

On rigola. J'avais une grande confiance en Amber, et elle aussi, mais je dois avouer que ce nom ne me disait rien. Surement qu'elle ne m'en a pas parler car elle trouvais pas que ce soi intéressant... Quoi qu'il en soit,je voulais savoir maintenant qui il était et pourquoi Anna & October avaient insisté pour qu'il travaille dans leur cabinet.

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Je racontai donc à ma cousine Ever le fait que j'avais embauché dans le cabinet un nouveau avocat du nom de Alexander Lightman et que c'était un peu à cause de October et Anne. Ma cousine voulait donc savoir ce qu'il en était, car elle n'avait pas le souvenir que je lui avais parlé de ce Alexander et en effet, je m'étais bien gardée d'en parler à qui que ce soit.

Oui ma mère et October ont voulu embaucher quelqu'un pour m'enlever un peu de travail donc c'est pour mon bien. Après October était pour engager n'importe qui du moment que ça me décharge un peu car pour elle je passais trop de temps au travail. Alors, je soupçonne October d'en avoir parlé à ma mère et c'est elle qui a été chercher dans mon dos un avocat prêt à travailler avec nous et qui m'a ensuite demandé de l'engager.

Elles s'étaient toutes les deux liguées contre moi et je n'avais pas eu d'autre choix que d'accepter.

Ma mère a donc décidé de faire appel à Alexander Lightman et cet homme là était mon professeur de droit pénal à Harvard. Il a été également mon directeur de thèse on a donc été amené à collaborer.

Alexander avait été l'un de mes meilleurs professeurs et j'avais beaucoup appris avec lui.

Mais bon, je ne suis pas forcément ravie car il a beau être un excellent professeur, c'est un homme arrogant et prétentieux. Mais oui, il est excellent dans son domaine mais j'aurais préféré l'oublier. Je ne garde pas un mauvais souvenir de ma période universitaire, bien au contraire mais je crois que j'aurais préféré laisser cette période de ma vie derrière moi, ce qui s'est passé à Harvard reste à Harvard.

Je ne savais pas si je devais raconter plus de détails à ma cousine ou si elle en avait eu suffisamment mais avant de trop parler, je préférais attendre de voir si elle avait d'autre question à me poser au sujet d'Alexander. Connaissant ma cousine, elle voudrait sûrement en savoir plus mais peut-être qu'au fond, ce sujet ne l'intéressait pas plus que ça. Je n'avais en effet mais forcément envie d'en dire plus mais si elle venait à me le demander, je pensais qu'il valait mieux lui dire plutôt qu'elle l'apprenne en posant la question à quelqu'un d'autre.

Amber commença à me raconter comment elle avait connu Alexander. Une histoire assez atypique car c’était son professeur de droit pénal à Harvard et son directeur de thèse. Apparemment Alexander avait un petit béguin pour Amber. Anna et October ont pris comme prétexte la surcharge de boulot d’Amber pour lui faire embaucher Alexander.

Elles sont relativement fortes. Elles ont réussi à te le faire embaucher sans que tu ne dises rien. Je leur tire mon chapeau. - Amber sourit, mais au fond je compris qu'elle n'était pas si ravie que ca. - Mais bon, je penses que si tu l'as fait c'est que tu es aussi d'accord. Surtout qu'un avocat de son rang est toujours bon à prendre.

On rigola, elle continua ensuite à raconter leur rencontre. Elle me disa qu’elle n’était pas ravie qu’il est rejoint le cabinet Hamilton, enfin à demi car elle appréciait qu’un avocat doué vienne travailler dans son bureau mais elle n’aimait pas pour une partie un peu plus personnel, qu’elle n’exprima pas clairement. Ce que je ne manquai pas de remarquer, elle me cachait d’autres détails que je voulais savoir.

Amber, ou tu m’en dis trop, ou pas assez, mais me laisse pas dans le flou … - Je lui souris – S’il te plait… ?

Je ne savais pas si elle voulait en parler plus, car Amber était assez discrète sur ses relations amoureuses et je ne voulais pas être trop curieuse. Mais je dois avouer que c'était trop tard, j'avais déjà trop insisté. Tout en attendant la suite de l'histoire, on s'arrêta sur un banc et Amber se décida à m'avouer ce qu'il s'était réellement passé avec son professeur.

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Je racontai à ma cousine comment j'avais rencontré Alexander et comment ma mère et ma soeur avaient réussi à me le faire embaucher. Elle me dit qu'elles étaient fortes. Pourtant d'habitude je ne pliais que rarement et ma cousine le savait. C'est sûrement pour ça aussi qu'elle ajouta que si je l'avais fait c'est que je devais être d'accord.

Oui, elles sont fortes, elles se sont liées contre moi. Mais oui je suis d'accord car c'est vrai que c'est un bon avocat et que comme ça il va nous apporter une nouvelle clientèle. Alexander a toujours eu la côte auprès des femmes.

Je souris à ma remarque. Après tout, je disais vrai, je ne faisais pas de la publicité mensongère ma cousine, je lui disais bien la vérité sur le compte d'Alexander même si je ne savais pas exactement le nombre exact de ses conquêtes et je ne voulais pas le savoir. Je lui fis comprendre que c'était bien pour le cabinet d'avoir un nouveau confrère de qualité mais qu'un fait personnel intervenait dans l'histoire. J'en dis trop car ma cousine voulut savoir de quoi il retournait exactement. Je ne me voyais pas après tout pourquoi je lui cacherais, autant qu'elle l'apprenne de moi, au moins je saurais qu'elle connaitrait la vérité. On s'assit sur un banc avant que je ne lui avoue tout.

En faite à la Fac, je sortais avec un certain Jensen, je ne me souviens plus si je te l'avais présenté. Enfin on est sorti ensemble assez longtemps mais vu qu'on était à Harvard et qu'il était de là-bas, on ne venait jamais ensemble à New York. Il n'a jamais vraiment cherché à connaitre ma famille en gros. Enfin on est sortis ensemble quand même pas mal de temps même si on se voyait surtout que en dehors des cours quand j'avais du temps et donc vu que je préparais ma thèse, j'avais de moins en moins de temps à passer avec lui car je passais déjà tout mon temps avec mon prof Alexander. Et sincèrement je ne sais pas, je crois que j'ai fini par l'apprécier. Enfin bref, j'ai été stupide pour rester poli. Je pensais pas qu'un jour moi j'aurais pu l'être comme je l'ai été. Mais bon, il n'y a rien eu, on s'est juste embrassé. Mais bon, j'ai douté sur les sentiments que j'avais pour lui et ceux que j'avais pour Jensen et j'ai préféré quitter Jensen. Mais bon, je ne me suis pas mis avec Alexander pour autant mais je crois que j'ai préféré rompre avec Jensen car je ne savais pas réellement ce que je resentais pour Alexander et donc par respect pour lui c'était plus correct. Je ne regrette pas aujourd'hui d'avoir rompu avec Jensen mais je ne pensais pas être aussi naïve pour tomber dans le panneau d'Alexander et donc aujourd'hui, c'est vrai que c'est dur pour moi d'affronter le fait de le revoir après ce qui s'est passé.

Après ce que je venais de dire, je ne savais pas si je pouvais affronter le regard de ma cousine. Je ne l'avais jamais dit à personne et même là elle n'avait eu qu'un résumé mais qui expliquait quand même bien la situation. Je regardai l'heure sans la regarder. Je crois que je ne voulais pas attendre sa réaction, je n'étais peut-être pas prête à l'entendre. Je me levai toujours sans la regarder. Je sais que ma réaction pouvait sembler folle.

Je te rappellerais, enfin on se reparlera plus tard, je suis désolée, je dois y aller, j'ai des choses à faire.

Je quittai le jardin rapidement.